Une dizaine de salariés de chez Lapeyre ont fait grève hier, interdisant, pour des raisons de sécurité, l'entrée dans le magasin de Capinghem (zone commerciale d'Englos). Leur but était de peser sur la direction dans le cadre des négociations nationales qui ont mal débuté la semaine dernière. Dans la région parisienne, une dizaine de magasins étaient déjà en grève mardi.
« Nous avons décidé de nous joindre au mouvement lancé par nos collègues de la région parisienne », commençait Séverine hier matin. Avec un peu plus d'une dizaine de collègues (sur un effectif de 20 selon les grévistes), elle avait décidé de cesser le travail, pour peser sur la direction qui, dans le cadre des négociations salariales nationales annuelles « ne nous accorde même pas une augmentation compensant l'inflation ». Pas de pancarte aux couleurs d'un syndicat en particulier. Mais les salariés ont repris les revendications de FO, qui réclame notamment une augmentation générale de 5 % et diverses primes. Les tracts comportaient une quinzaine de points en tout.
Les sites de Capinghem (le magasin) et de Lesquin (centrale logistique) ont été touchés par ce mouvement, interdisant l'entrée du public « pour des raisons de sécurité ». En revanche, le magasin de Villeneuve-d'Ascq est resté ouvert.
Les salariés, hier soir, ont décidé de reprendre le travail ce matin, « en attendant la prochaine rencontre » avec la direction de l'enseigne du groupe Saint-Gobain. Mardi c'était le magasin de Calais qui avait été touché par le mouvement. •
P. B.
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