publicitate
referencement

Grève Lapeyre Le Havre-Montivilliers 7 mars 2009

Devant Lapeyre Montivilliers le 7 mars 2009
Grève Lapeyre Le Havre-Montivilliers

Grève Lapeyre Le Havre-Montivilliers 7 mars 2009

Devant Lapeyre Montivilliers le 7 mars 2009
Grève Lapeyre Le Havre-Montivilliers

Grève Lapeyre Le Havre-Montivilliers 7 mars 2009

Devant Lapeyre Montivilliers le 7 mars 2009
Grève Lapeyre Le Havre-Montivilliers
Radio France France Bleu Haute-Normandie 08/03/2009
Grève Lapeyre Montivilliers

Reportage RTL du 04 mars 2009
Grève Lapeyre
France




Lapeyre en lutte contactez nous...

Tri par : pertinence - date
1votez

Actualité Départementale : Lapeyre : un second jour de grève

Châteauroux. Une partie du personnel des établissements Lapeyre, situés à l'entrée de Cap Sud, a effectué une seconde journée de grève, hier, répondant ainsi à l'appel national lancé par les syndicats de l'enseigne. Il s'agit de la seconde en ...

1votez

Les employés de Lapeyre dénoncent la politique salariale du groupe

La direction a proposé une augmentation de salaire de 1,8 %, les syndicats exigent 5 %.

+votez

Les employés de Lapeyre dénoncent la politique salariale du groupe

La direction a proposé une augmentation de salaire de 1,8 %, les syndicats exigent 5 %.

2votez

Des fissures dans le front commun

Namur. Les chrétiens laisseront les socialistes manifester seuls, jeudi. La communication se passe mal entre les syndicats.

1votez

Rencontre syndicats-Marcourt sur le sort réservé à Saint-Gobain Auvelais

Les représentants syndicaux de Saint-Gobain à Auvelais ont rencontré, mardi à 8h30, le ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt, pour lui faire part de leurs inquiétudes au sujet du plan de ...

2votez

Saint-Gobain Auvelais: rencontre des syndicats avec J.-C. Marcourt

Selon Jean-Sébastien Belle, le chef de cabinet du ministre Jean-Claude Marcourt, les syndicats ont pointé du doigt lors de la réunion deux grandes inquiétudes. Ils se demandent d'abord si la direction a l'intention de redémarrer entièrement les activités sur le site d'Auvelais lorsque la crise sera terminée. Pour le moment, le Four G est en réfection depuis le mois d'avril. Il devait reprendre...

2votez

Saint-Gobain Auvelais: Syndicats s'attendaient à la restructuration

Selon les syndicats, certains signes étaient annonciateurs du projet des sociétés Saint-Gobain Glass et Sekurit de licencier respectivement 101 et 140 personnes. Cette dernière société, spécialisée dans la fabrication de verre plat à destination du bâtiment et de l'automobile, [...]

1votez

Saint-Gobain Auvelais: Syndicats s'attendaient à la restructuration

Les délégués syndicaux n'ont pas été vraiment surpris par le plan de restructuration visant à un licenciement collectif annoncé lundi matin par les directions des sites de Saint-Gobain Glass et Saint-Gobain Sekurit à Auvelais, ont-ils indiqué. Selon les syndicats, certains signes étaient annonciateurs du projet des sociétés Saint-Gobain Glass et Sekurit de licencier respectivement...

2votez

Saint-Gobain supprime 241 emplois à Auvelais

Selon le syndicat socialiste, l'ensemble du secteur du verre et de la céramique est touché de plein fouet par la crise économique BRUXELLES La société Saint-Gobain, spécialisée dans la fabrication de vitrage, va supprimer 241 emplois à Auvelais (Sambreville) sur [...]

1votez

Crise: Saint-Gobain supprime 241 emplois à Auvelais

Saint-Gobain projette de supprimer 101 emplois au sein de Saint-Gobain Sekurit, situé à Auvelais, et 140 emplois chez Saint-Gobain Glass, également situé à Auvelais, a précisé à l'agence Belga Paul Lootens, secrétaire fédéral à la centrale générale de la FGTB. Selon le syndicat socialiste, l'ensemble du secteur du verre et de la céramique est touché de plein fouet par la...

2votez

Licenciement à Saint Gobain : les handicapés d'abord !

Pour réduire les coûts en période de crise, Saint Gobain fait dans le délicat. Et vire une handicapée, après deux ans et demi de période d'essai. - LUTTES / France , une3 , social , Licenciement , Crise économique

  • 1 commentaire
     

    Cliquez ici pour voir les commentaires dans leur intégralité

    Droit de réponse

    La communication diffusée sur différents sites internet au cours des derniers jours nécessite que les faits soient rétablis. La Société Saint-Gobain Recherche...

    Saint-Gobain Recherche - (non membre) - 06/02/2009

     
5votez

Areva en mal d'argent frais

... Une chance ? Total serait intéressé par une part renforcée au capital. ArcelorMittal et Saint-Gobain seraient aussi sur les rangs. A.L.Lire aussi :, 23/01/2009 Derniers contrats Areva : uranium au Tricastin, métro à LyonAlors que le groupe peine à boucler son budget, deux contrats ont été récemment annoncés. Un deal de 58 millions d'euros autour du métro de Lyon, tout d'abord : le Sytral,...

Saint-Nazaire:la direction casse la grève

Publié par Lapeyre en Lutte

« Avec cette grève, on voulait empêcher toute réalisation de chiffre d'affaires ce samedi, mais la direction nous a devancés, en faisant venir des cadres d'autres magasins ». Déçu, mais pas prêt à baisser les bras, ce jeune vendeur-conseil de chez Lapeyre, sur la zone de Savine. Avec ses autres collègues, il était en grève toute la journée de samedi. Banderoles et pancartes ont été apposées sur les vitres et, à l'entrée du parking, les grévistes ont distribué des tracts et expliqué les raisons de leur mouvement. Avec « une belle satisfaction quand certains décident, par soutien, de faire demi-tour ».


Lire la suite sur le site de Ouest France

Photos grève Lapeyre Montivilliers

Publié par Lapeyre en Lutte


Album photo ( cliquez-ici ) de la journée d'action sur le site Lapeyre Montivilliers-Le Havre. Pour télécharger une photo cliquez sur sa vignette, elle s'affichera en grand dans une nouvelle fenêtre. Puis enregistrer la photo sur votre disque dur...
Photos sous (c) BB 2009



Album photos

Lapeyre se met en grève : article Havre Dimanche

Publié par Lapeyre en Lutte

SOCIAL - Dimanche 8 mars 2009 page 4 - Havre Dimanche

Hier, toute la journée, les salariés de la grande surface Lapeyre (salles de bains, fenêtres, carrelages) de la zone commerciale de la Lézarde à Montivilliers ont tenu un piquet de grève dans l'objectif d'obtenir une hausse des salaires.
En fait, ceux-ci rejoignent un mouvement de "fronde sociale" qui touche une douzaine de grandes surfaces de la marque, filiale de Saint-Gobain, depuis plus d'une semaine.
La maison-mère à Aubervilliers et le plus grand magasin Lapeyre à Nanterre ont déclenché ce mouvement qui se propage désormais aux magasins de province (Toulon, Limoges, Calais, Arcueil, Gournay sur Marne...).
Les revendications des employés sont donc d'ordre salarial, suite à l'échec de la négociation annuelle qui s'est tenue au siège d'Aubervilliers, il y a une dizaine de jours.

La direction se disait prête à lâcher 1,8% d'augmentation."C'est insuffisant" assure Pascale Leblond, déléguée CFDT du magasin de la Lézarde.
"Nous réclamons 5% de hausse des salaires, le retour d'un 13e mois perdu il y a plusieurs années et un statut égal aux autres enseignes du groupe Saint-Gobain, tel que Point P."
Tout au long de la journée de samedi, une large majorité de salariés grévistes ont distribué des tracts aux clients d'un magasin qui fonctionnait de fait au ralenti.
"Pour l'instant, il ne s'agit que d'une journée de grève" assure Pascale Leblond.
"Nous renprendrons le travail lundi matin en attendant le résultat d'une nouvelle réunion prévue le même jour à Aubervilliers entre la direction et les syndicats".
Touchée par la récente crise de l'immobilier, la direction de Saint-Gobain affirme que ses marges de manoeuvres sont réduites. Les salariés, eux, pointent du doigt les 1,3 milliards de bénéfices du groupe Saint-Gobain en 2008.

Ph.L.

Les socialistes d'Aubervilliers en soutien des revendications des salarié(e)s de Lapeyre

Publié par Lapeyre en Lutte

LES SALARIÉS du magasin d’aménagement de la maison Lapeyre entament aujourd’hui leur 9e jour de grève sur le site d’Aubervilliers. Hier matin, le maire Jacques Salvator (PS), accompagné de quatre élus, est venu rendre une visite de soutien aux grévistes au siège du magasin boulevard Félix-Faure. « Ils étaient très nombreux, près de 150, témoignait le maire hier soir. Et ils prennent beaucoup de risques car depuis une semaine ils ne sont pas rémunérés. »

Jacques Salvator, qui va aussi prendre contact avec la direction, a ressenti « la souffrance des salariés ». « Nous espérons vivement qu’ils obtiendront satisfaction », poursuit-il, tout en expliquant « ne pas vouloir perturber le dialogue avec la direction ». Pour la troisième fois hier, les négociations ont échoué, les syndicats ne cédant pas sur la question du treizième mois ni sur celle de l’augmentation de 5 % des salaires."

(Le Parisien - 5 mars 2009)

Discours du lancement du Front de Gauche

Publié par Lapeyre en Lutte

Le 8 mars au Zenith , lors du lancement du Front de Gauche pour les élections européennes, Marie-George Buffet a évoqué les luttes des salariés et notamment Lapeyre.
"Et dans mon département la Seine-Saint-Denis on lutte chez Lapeyre et Magneto pour les salaires, on se bat comme à Kremlin contre les licenciements…

Partout en France, ça bouge dans les entreprises.
Et toutes ces exigences qui s'expriment dans ces luttes nous allons les porter avec le mouvement social jusqu'au 7 juin.
Et toutes ces exigences qui s'expriment dans ces luttes nous allons les rendre incontournables le 7 juin, avec le front de gauche, pour changer en France et changer d'Europe !
Alors aujourd’hui j’ai une conviction : c'est parti pour une belle aventure pour que la politique résonne de toutes vos colères et de tous vos espoirs !"

Lire le discours complet

La mairie d'Aubervilliers avec Lapeyre

Publié par Lapeyre en Lutte

Mercredi 4 mars, le maire Jacques Salvator s’est rendu sur place pour exprimer son soutien aux salariés

Les employés du groupe Lapeyre sont en grève depuis le mercredi 25 février.
Le mouvement social démarré sur le site d’Aubervilliers s’est étendu à d’autres entrepôts en Ile-de-France (Nanterre, Herblay, Gournay, Saint-Brice, Arcueil…) et partout dans l’hexagone (Annecy, Limoge, Lille…). Boulevard Félix Faure, ils sont environ 150 à tenir chaque jour un piquet de grève devant le siège.
Les magasins tournent au ralenti ou sont partiellement fermés en raison du manque d’effectif. Les grévistes réclament une augmentation de salaire de 5 %, un 13ème mois, une prime de vacances et l’égalité de traitement pour tous les salariés.
Les négociations avec la direction n’ont pas abouti à un accord. « Lapeyre est un poulailler en or, on veut juste un œuf du panier pour le redistribuer à tous les petits salaires » commente Nossr-dine Douidi, délégué FO visiblement épuisé par cette longue mobilisation.
Mercredi 4 mars, le maire Jacques Salvator s’est rendu sur place pour exprimer son soutien aux salariés et est entré en contact avec la direction de Saint-Gobain, qui a acquis le groupe en 1996.
Il n’y avait pas eu de grève à Lapeyre depuis 1973.

Saint Alban Leysse: grève

Publié par Lapeyre en Lutte

Une douzaine de salariés du magasin Lapeyre à Saint-Alban-Leysse se sont mis en grève hier dès l'ouverture du magasin à 9 h 15, en réponse à un mouvement national. Ils demandaient, entre autres, une augmentation de 5 %, un 13e mois, la parité des salaires, une prime, des indemnités d'hospitalisation supplémentaires...
Le magasin a tout de même ouvert hier et du personnel en repos a dû être rappelé. La direction régionale est venue rencontrer les grévistes en début d'après-midi. Aujourd'hui, le mouvement national est suspendu dans l'attente de négociations mais les salariés de Chambéry pourraient reconduire la grève samedi.

Paru dans l'édition 73A du Dauphiné Libéré 27/02/2009 (60768)
par Voir l'article sur le site du Dauphiné Libéré| le 27/02/09 à 05h01

Lapeyre Chateauroux en grève le Samedi 7 mars 2009

Publié par Lapeyre en Lutte

Chateauroux, samedi 7 mars 2009:
Les clients de l’enseigne Lapeyre ont eu une drôle de surprise, samedi, en arrivant sur le parking de leur enseigne favorite. Et pour cause : des palettes en bois avaient été étalées de telle façon à supporter des draps sur lesquels ces mots étaient inscrits : « Treizième mois, prime à l’ancienneté, hausse des salaires. »


Un triptyque repris par l’ensemble des salariés français de la marque et donc par ceux de Châteauroux. « A l’instar d’autres magasins – Lapeyre fait partie du groupe Saint-Gobain – ce que nous voulons, c’est simplement être traités de la même façon que les autres. Rien de plus ! » explique un des treize grévistes sur les dix-huit employés que compte l’établissement.

C hâteauroux. Une partie du personnel des établissements Lapeyre, situés à l’entrée de Cap Sud, a effectué une seconde journée de grève, hier, répondant ainsi à l’appel national lancé par les syndicats de l’enseigne. Il s’agit de la seconde en quelques jours, après celle de vendredi dernier.
Sur les 18 personnes travaillant sur le site de Saint-Maur, 13 ont ainsi cessé le travail, occupant le parking du magasin, ceint de banderoles et de fumigènes. « Nous voulons, à l’instar des autres magasins du groupe Saint-Gobain dont dépend Lapeyre, un treizième mois, une prime d’ancienneté et une hausse de nos salaires, explique un des salariés. Il y a des différences entre personnels qui ne sont pas acceptables. Ce que nous demandons, c’est juste d’être traités au même niveau que les autres. » Soutenus par une poignée de salariés venus de Limoges, les employés de Lapeyre ont également tenu à montrer leur soutien à leurs homologues d’Aubervilliers, qui ont entamé leur onzième jour de grève et ce, pour les mêmes motifs ! « Des négociations ont lieu lundi, au plan national. Nous déciderons donc mardi de la suite qui sera donnée à notre mouvement. »
Limoges est là

Dans un grand bidon métallique, quelque chose brûle, mais la fumée noire n’empêche pas les employés grévistes de sourire et de sortir quelques fumigènes, notamment pour accueillir la poignée de grévistes qui arrive tout droit de Limoges pour les soutenir !
« C’est notre second jour de grève en une semaine. Il y aura des négociations lundi (aujourd’hui), qui décideront de l’avenir de notre mouvement. » Sera-t-il reconduit ou pas ? Que les clients du magasin se rassurent néanmoins, si cela est le cas, rien ne signifie qu’il sera fermé.

C.G.
La Nouvelle République 9 mars 2009

Les salariés Lapeyre...

Publié par Lapeyre en Lutte

Habituellement, ils vous conseillent sur la décoration de votre nouvelle cuisine, l’aménagement de la terrasse ou la couleur de votre carrelage. Mais depuis la semaine dernière , ils vous conseillent devant les magasins, vous invitant à respecter leurs actions syndicales et mouvements de grèves, protestants contre des salaires insuffisants, des primes non réactualisées, revendiquant le treizième mois et une égalité entre les employés du groupe Saint-Gobain dont Lapeyre-Distrilap fait partie. A suivre...

Chez Lapeyre, à Capinghem et Lesquin, la colère monte

Publié par Lapeyre en Lutte

Le magasin de Capinghem n'était pas accessible aux clients. Le magasin de Capinghem n'était pas accessible aux clients.
Une dizaine de salariés de chez Lapeyre ont fait grève hier, interdisant, pour des raisons de sécurité, l'entrée dans le magasin de Capinghem (zone commerciale d'Englos). Leur but était de peser sur la direction dans le cadre des négociations nationales qui ont mal débuté la semaine dernière. Dans la région parisienne, une dizaine de magasins étaient déjà en grève mardi.
« Nous avons décidé de nous joindre au mouvement lancé par nos collègues de la région parisienne », commençait Séverine hier matin. Avec un peu plus d'une dizaine de collègues (sur un effectif de 20 selon les grévistes), elle avait décidé de cesser le travail, pour peser sur la direction qui, dans le cadre des négociations salariales nationales annuelles « ne nous accorde même pas une augmentation compensant l'inflation ». Pas de pancarte aux couleurs d'un syndicat en particulier. Mais les salariés ont repris les revendications de FO, qui réclame notamment une augmentation générale de 5 % et diverses primes. Les tracts comportaient une quinzaine de points en tout.
Les sites de Capinghem (le magasin) et de Lesquin (centrale logistique) ont été touchés par ce mouvement, interdisant l'entrée du public « pour des raisons de sécurité ». En revanche, le magasin de Villeneuve-d'Ascq est resté ouvert.
Les salariés, hier soir, ont décidé de reprendre le travail ce matin, « en attendant la prochaine rencontre » avec la direction de l'enseigne du groupe Saint-Gobain. Mardi c'était le magasin de Calais qui avait été touché par le mouvement. • P. B.

jeudi 05.03.2009, 04:48 - La Voix du Nord

Les employés de Lapeyre dénoncent la politique salariale du groupe

Publié par Lapeyre en Lutte

Coups de sifflet, agitations, banderoles réclamant “Pouvoir d'achat !”, “Stop à la pression morale”. A Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), ce jeudi 5 mars au matin, les salariés de Lapeyre Maison, les magasins de bricolage et d'équipement de la maison, sont en colère. Ils sont une centaine, environ, venus d'un peu partout, des boutiques parisiennes, du grand magasin de Nanterre, et même de Limoges, pour protester contre la politique salariale du groupe et poursuivre une grève qui dure depuis plus d'une semaine. “On en a ras le bol, ils ont tiré sur la corde, maintenant elle casse”, s'emporte Nasser Douidi, délégué FO. Comme les autres salariés plantés devant les grilles du magasin d'Aubervilliers, le plus grand du groupe, il réclame une hausse de salaire “décente”, de 5 % en 2009, ainsi qu'un treizième mois “et tous les avantages et primes perdus en 1992″, indique-t-il. La direction, elle, propose 1,8 % d'augmentation. “Ils se cachent derrière la crise. On est conscient de la situation, on voit bien que ca va mal mais notre groupe est positif !”, signale M. Douidi. Le groupe, c'est Saint-Gobain, la société mère de Lapeyre, dont les profits ont atteint 1,3 milliard d'euros en 2008. Et même si certains ont peur que la crise se solde par des plans sociaux, ils ne veulent plus continuer à travailler “comme ça”. “Je suis arrivée il y a sept ans, comme vendeuse assistante, payée 1 450 euros, raconte une jeune femme de 28 ans sous couvert d'anonymat. J'ai accepté de changer de boutiques sans aucune contrepartie. Ça fait deux ans que je demande une formation pour évoluer dans le groupe, et rien.” A côté d'elle, Alhassane Samassa, venu de Nanterre n'a pas digéré, lui, qu'en arrivant dans le groupe, en 2007, son salaire soit de 1 350 euros au lieu des 1 400 euros bruts promis sur son contrat de travail. “Quand j'en ai parlé, on m'a dit que la direction avait changé, qu'ils n'étaient pas responsables”, raconte-t-il. “A Nanterre, certains sont payés 900-950 euros”, poursuit-il, sans plus de détails. Un peu plus loin, une quadragénaire qui travaille comme vendeuse, payée 1 350 euros net, rappelle qu'en neuf ans, elle n'a eu que 35 euros d'augmentation. “Si on est malade plus de deux jours, on n'a pas de prime !”, ajoute-t-elle. La révolte de ces employés a débuté mercredi 25 février, lorsque les négociations salariales annuelles ont échoué. Les premiers débrayages ont eu lieu à Aubervilliers, avant de se propager à Nanterre, Lille, Calais, Chambéry, Limoges, Bourg-en-Bresse, Arcueil, Toulouse… La plupart de ces magasins ont fermé de quelques heures à plusieurs jours. “On donne ce que l'on peut donner”, justifie pour sa part Jean-François Villard, directeur des ressources humaines de Lapeyre. L'entreprise vend des cuisines, des fenêtres, des parquets… à des particuliers qui souhaitent rénover leur intérieur. Et si Lapeyre a été frappé plus tardivement que les réseaux de professionnels par la chute de l'immobilier, “depuis quelques mois, on sent vraiment la crise”, signale M. Villard. “Quand on voit ce qui se passe chez nos voisins qui licencient, 1,8 % d'augmentation ce n'est pas si mal”, conclut-il.La direction a toutefois fait un effort en proposant, mardi 3 mars, au-delà des 1,8 % d'augmentations individuelles, une prime exceptionnelle de 350 euros et une revalorisation des minima de 1,5 % à 3 % au-dessus de la grille de la branche bricolage. A la suite de ces propositions, le syndicat CFDT a appelé à reprendre le travail, censé permettre à la plupart des magasins de rouvrir, tandis que FO, la CGT, la CFTC jugeaient encore ces avancées insuffisantes.

Saint-Gobain : 2008 année record
pour les profits, 2009, le groupe dégraisse

Publié par Lapeyre en Lutte

26/02/09

Saint-Gobain vient de publier ses résultats annuels 2008 le moins que l’on puisse dire c’est que les actionnaires du Groupe peuvent dire « Vive la crise ! ». En effet, réalisés dans un environnement économique difficile les résultats CA et résultat net, sont remarquables, « le Groupe Saint-Gobain a dégagé, globalement sur l’ensemble de l’année 2008, un chiffre d’affaires en ligne avec celui de l’année 2007, qui constituait une année record pour le Groupe. »

Avec 43, 800 Mds le Chiffre d’affaires est en hausse de 3,7% Résultat net courant 1,914 Mds est en recul de 9,5 % (pour mémoire, le résultat net en 2004 était de 1,1 Mds !) Le groupe a annoncé les décisions suivantes :
- une augmentation de capital de 1,5 milliard d’€ qu’il poursuivra un programme important de réduction de coûts dans tous les métiers :
- 8 000 réductions d’effectifs ont été réalisées en 2008 au niveau mondial (contre 4 000 annoncées en juillet 2008) !
- 400 millions d’euros d’économies de coûts ont été dégagées (par rapport à un objectif de 300 millions d’euros)
- en 2009, le Groupe a d’ores et déjà engagé un programme de 600 millions d’économies de coûts supplémentaires, ce qui portera à 1 milliard d’euros le montant total des économies de coûts réalisées sur 2008 et 2009 !

Et pour finir en beauté le groupe annonce sa décision de distribuer 378 millions d’euros de dividendes aux actionnaires !

Dans un communiqué, la fédération CGT du Verre et Céramiques affirme que la journée nationale de mobilisation du 19 mars sera le moment opportun pour les salariés de Saint-Gobain de dire avec force aux dirigeants et actionnaires de Saint-Gobain notre farouche opposition à toute suppression d’emplois dans Saint-Gobain, pour qu’il n’y ait plus une seule fermeture ou délocalisation d’entreprise ou de service, avec le maintien de tous les emplois et de tous les sites.

sources : cgt.fr